Suunto : Race 2 ou Vertical 2 ? Leur différence réelle apparaît sur le terrain

Suunto Race 2 vs Suunto Vertical 2 : vitesse ou expéditions longues ?

Deux montres, deux tempéraments. Suunto pousse la Race 2 vers la vitesse pure, l’explosivité et la lecture instantanée des données. La Vertical 2 assume l’endurance, l’autonomie XXL et la navigation sereine quand le sentier s’étire sur plusieurs jours. Le choix se joue sur ton terrain et sur ton rythme. Si tu enchaînes les séances de côte, les fractionnés en montagne et les courses rapides, la Race 2 te parle. Si tu t’engages sur des traversées, des ultras autonomes, du D+ à rallonge avec météo capricieuse, la Vertical 2 prend l’avantage. Base commune solide, précision GPS sérieuse, carto embarquée, boîtiers robustes. Le caractère fait la différence.

Race 2: tout pour la vitesse, du parking au sommet

La Race 2 mise sur la nervosité. Démarrage rapide, interface réactive, écran qui claque pour lire rythme, puissance et cardio d’un coup d’œil. Sur un single technique, tu ne veux pas fouiller dans des menus. Tu veux voir ta cible de tempo, la pente qui arrive et l’écart sur ton PR. La Race 2 joue ce rôle. Elle reste plus légère au poignet, le boîtier s’oublie quand tu mets des relances sur sentier caillouteux. Le cardio optique accompagne bien les variations, avec une accroche propre quand ça bouge et que ça transpire. Le GNSS double fréquence verrouille la trace dans les bois et près des barres rocheuses. La dérive est contenue, les virages s’alignent proprement sur la carto. Côté entraînement, la Race 2 pousse les séances structurées, les blocs de VMA et de seuil. On programme dans l’app, on synchronise, on suit le plan sans réfléchir. Les alertes vibrent net, les tours s’enchaînent. La puissance en course à pied aide à tenir un effort stable en montée, sans dépendre du GPS quand le couvert végétal brouille la vitesse instantanée. En descente, l’écran reste lisible, même avec la poussière et les reflets. La Race 2 donne envie d’attaquer, d’optimiser la foulée, de gagner des secondes au kilomètre. Autonomie taillée pour une grosse semaine d’entraînements, un trail long bien préparé et des sorties variées. Pas d’angoisse à chaque sortie, mais on reste sur une logique performance plutôt qu’expédition. Le chargeur magnétique USB‑C s’enclenche sans prise de tête. On repart vite.

Vertical 2: l’endurance sans stress, cap plein nord

La Vertical 2 assume la durée. Boîtier plus costaud, feeling plus massif, bracelet prêt pour l’alpin en mode mixte. Elle avale le D+ jour après jour, avec une batterie qui tient la distance et des modes GPS éco intelligents. Tu pars sans compter les pourcentages restants. La carto offline s’affiche large, les lignes de niveau lisibles, la boussole reste stable quand on lève les yeux pour chercher la trace dans les pierriers. La météo change, tu bascules sur le profil baro et tu anticipes. Cette montre aime les itinéraires engagés, les refuges espacés, les bivouacs improvisés. La lisibilité en plein soleil garde l’avantage quand la luminosité tape au-dessus de la limite forestière. Le verre résiste aux passages dans la caillasse, le boîtier encaisse les frottements contre le rocher. Le GNSS multibande rassure dans les combes encaissées et les forêts denses. Les alertes de navigation sont nettes, on suit son cap sans se battre avec l’interface. Les outils d’économie d’énergie prolongent les jours sur le terrain, tout en gardant l’enregistrement propre. On plante des points, on importe un GPX, on trace une variante et on repart. C’est la montre qui reste allumée quand la frontale clignote en fin de nuit.

⚡ Comparatif express: Suunto Race 2: rapide, écran punchy, orientation sportive pour aller vite et suivre un plan d’entraînement. Suunto Vertical 2: autonomie longue, boîtier robuste, navigation sereine pour expéditions et ultras en montagne. Suunto Race (génération précédente): profil vitesse bien né, base solide à prix souvent plus doux.

Précision, carto, écosystème: même ADN, deux physiques

Sur le fond, les deux partagent l’essentiel. Puce GNSS moderne avec double fréquence pour accrocher en terrain compliqué. Altimètre baro qui garde le cap sur les profils ascendants, avec des corrections qui évitent les marches d’escalier. Cartographie embarquée utilisable hors réseau, sentiers et toponymes qui suffisent pour naviguer sans sortir le smartphone. Synchronisation propre avec l’app Suunto, segments, POI, routes. Les métriques d’effort s’alignent avec ce que tu sens dans les jambes, pas de chiffres gadgets à tout va. C’est l’ergonomie qui change le match.

Écran, ergonomie, grip au poignet

La Race 2 joue la carte d’un affichage plus punchy. Couleurs vives, chiffres larges, rythme lisible en fractionné. C’est l’outil idéal quand on court au tempo et qu’on veut piloter l’effort au degré près. La Vertical 2 préfère la sobriété lisible et l’endurance d’affichage. On garde la page de nav ouverte pendant des heures, sans vider la jauge. Au poignet, la Race 2 se fait oublier, agréable sur des séances toniques et des manches longues. La Vertical 2 affirme sa présence, mais assure une stabilité exemplaire avec un sac lourd, des bâtons et des gants.

Autonomie et charge en mode terrain

La Race 2 couvre sans peine une semaine dense, avec suivi d’itinéraire et enregistrements longs le week-end. La Vertical 2 étire la timeline. Traversée de massif, course en plusieurs étapes, suivi météo et navigation continue, elle en redemande. Les deux se rechargent vite via USB‑C, aimantation propre. Pas de crainte de déconnexion au fond du van ou au refuge. Ce sont des montres pensée terrain, pas des bijoux d’étagère.

💪 Points forts:Race 2: réactivité, lecture instantanée et légèreté pour envoyer sur les sentiers et coller au plan d’entraînement. Vertical 2: endurance, robustesse et navigation sereine pour avaler du D+ plusieurs jours, sans jouer avec l’économie d’énergie à chaque sortie.
⚠️ À noter:La Race 2 privilégie l’affichage punchy et la performance, ce qui peut rogner l’autonomie si tu restes écran allumé et GNSS au max. La Vertical 2 pèse plus au poignet et son gabarit peut gêner sous des couches serrées. Comme sur toute nouvelle génération, des ajustements logiciels peuvent arriver après lancement, mieux vaut mettre à jour avant une grosse échéance.

Quel choix selon ton terrain

Tu veux battre ton chrono sur un 30 km vallonné, garder un œil constant sur la puissance en montée, relancer propre en descente et enchaîner les séances calibrées. Race 2. Tu vises une traversée sur deux à trois jours, un 100 miles avec météo changeante, du cumul de D+ sans point d’électricité fiable et une navigation ouverte. Vertical 2. Poignet fin, recherche de légèreté et de sensations vives. Race 2. Poignet habitué aux montres costaudes, besoin d’un compagnon qui ne lâche pas au troisième lever de soleil. Vertical 2. Dans les deux cas, la base Suunto reste fiable et simple en montagne. On part, on court, on rentre avec une trace propre. Le match est clair. Race 2 pour la vitesse et la précision d’effort. Vertical 2 pour l’autonomie longue et la navigation sans stress. Même ADN Suunto, deux physiques. Si tu cours court et vite, si tu veux une montre qui te pousse à tenir la zone cible, choisis la Race 2. Si tu pars longtemps, si tu veux oublier le niveau de batterie et garder la carte en grand angle, prends la Vertical 2. Pas de mauvaise option, juste la bonne montre pour ton terrain et ton objectif.

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