Garmin préparerait pour 2026 un bracelet connecté

En 2026, Garmin va faire son grand retour sur le marché des ...

Le bruit court depuis quelques semaines et il enfle chez les passionnés de trail running : selon u-Trail, Garmin préparerait pour 2026 un vrai come-back sur le marché des bracelets connectés. Un retour qui ne serait pas anodin. Si la marque règne sur la montre de trail haut de gamme avec ses séries Fenix/Epix et Forerunner, le poignet “léger” avait été un peu laissé aux Vivosmart & co. L’idée d’un bracelet affûté pour le suivi quotidien, l’analyse de la récupération et les métriques de santé — en complément d’une Montre GPS plus lourde pour les sorties — a de quoi séduire. Pour les traileurs, l’enjeu est clair : améliorer le pilotage de l’entraînement sans sacrifier l’autonomie GPS ni la précision GNSS des sorties longues. Et si, au passage, Garmin injectait une partie de sa science du capteur optique, du body battery et du HRV dans un form factor ultra discret, on tiendrait le parfait binôme du quotidien à l’ultra trail.

Que prépare Garmin pour séduire les traileurs du quotidien ?

Sur Montretrail.com, nous avons récemment opposé les philosophies d’affichage à propos de la Fenix 8 — version AMOLED ou Solar pour faire du trail ? — et ce débat éclaire le futur bracelet. Un écran AMOLED flatterait l’œil au bureau, mais un écran transflectif reste imbattable au soleil en montagne, avec tactile verrouillable pour éviter les fausses manips sous la pluie. La Solar a ses adeptes pour l’autonomie, la dalle AMOLED ses fans pour la lisibilité du suivi de santé. Transposé à un bracelet connecté, le choix de l’écran dira beaucoup du positionnement: lifestyle premium ou outil sportif sérieux. Le cœur de cible des traileurs attend surtout un capteur cardio optique fiable au repos, une mesure HRV robuste la nuit, un podomètre propre, un accéléromètre/gyroscope précis pour le comptage de pas et la respiration par minute, et un baromètre/altimètre minimal pour contextualiser le stress et la charge d’entraînement quotidienne. Le tout avec des mises à jour OTA, une étanchéité 5ATM (ou mieux 10ATM) et une batterie qui tienne la semaine, même avec notifications smartphone et Bluetooth activés.

  • Capteur cardio optique multi-LED de dernière génération + SpO2/oxymètre
  • HRV nocturne, body battery, score de récupération et stress
  • Autonomie solide + mode économie d’énergie et estimation d’autonomie
  • Étanchéité 5ATM ou 10ATM, bracelet silicone confortable, clip de charge simple
  • Bluetooth/ANT+ pour ceinture cardio et capteur de foulée (Stryd, footpod)
  • Synchronisation fluide: Garmin Connect, Strava, TrainingPeaks (fichier FIT)
  • Écran transflectif lisible au soleil ou AMOLED avec tactile verrouillable
  • Notifications smartphone, paiements Garmin Pay (Apple Pay chez concurrents)
  • Mises à jour OTA, battery manager, éventuel mode expédition ultra-économe

Si Garmin veut parler aux pratiquants de trail running, l’angle “duo de poignet” a du sens. Un bracelet connecté très léger pour le 24/7 — sommeil profond, sommeil paradoxal, FC repos, température corporelle trend — et, pour les sorties engagées, la montre de trail avec GNSS multibande (GPS L1/L5 dual-band, GLONASS, Galileo, BeiDou, QZSS), correction SBAS, track smoothing et satellite preload pour une trace propre, suivi d’itinéraire avec trace GPX, import GPX et navigation turn-by-turn, profil d’altitude, ClimbPro, dénivelé positif/dénivelé négatif, pente instantanée, vitesse verticale (VAM) et GAP. L’un mesure, l’autre exécute. Vous gardez votre boîtier titane, lunette saphir et autonomie GPS monstrueuse pour la montagne, tandis que le bracelet optimise votre récupération recommandée et votre training load au quotidien. Idéal pour ceux qui ne veulent pas dormir avec une montre imposante, ou qui alternent course nature, fast hiking et journées au bureau.

À noter :

Le retour de Garmin sur le bracelet connecté en 2026 évoqué par u-Trail demeure non officialisé à l’heure d’écrire ces lignes. Les spécifications (GNSS intégré, type d’écran, musique intégrée/Spotify offline, Garmin Pay) restent hypothétiques. Gardez un œil sur les annonces officielles et privilégiez des usages réalistes: suivi santé 24/7 et récupération en premier lieu, navigation avancée et cartographie offline plutôt réservées aux montres GPS.

AMOLED, Solar ou écran transflectif: quel pari pour un bracelet de 2026 ?

La question de l’écran, déjà centrale sur Fenix 8 (AMOLED vs Solar), le sera tout autant sur un bracelet. Un écran transflectif offre une lisibilité exemplaire en plein soleil sur les sentiers, consomme peu et reste cohérent avec une autonomie longue sans charge rapide. Un AMOLED valorise la lecture des widgets (body battery, HRV, score de récupération, stress) et des notifications smartphone, mais réclame un battery manager plus agressif. Un module Solar sur un bracelet serait audacieux: surface réduite, gain d’autonomie limité, mais symbolique forte pour le fast hiking et la randonnée estivale. Entre confort visuel et endurance, Garmin devra trancher. Et vous, vous trancherez selon votre quotidien: si vous comptez courir de nuit et scruter votre stamina ou votre performance condition, l’AMOLED séduira; si vous priorisez la veille permanente, l’écran transflectif parait plus “trail-proof”.

Capteurs, GNSS et autonomie: hypothèses techniques et usages réalistes

Côté capteurs, on peut raisonnablement attendre un capteur cardio optique de nouvelle génération, avec meilleure stabilité sur peaux froides et mouvements parasites, un accéléromètre et un gyroscope affinés pour la cadence et la distance sur tapis (ou en tunnel), un podomètre plus intelligent et une mesure d’oxymétrie (SpO2) pour le sommeil en altitude. L’ajout d’un baromètre/altimètre serait un vrai plus pour évaluer les variations de charge en montagne, et enrichir les métriques de running dynamics (oscillation verticale, temps de contact au sol) lorsqu’on associe une ceinture cardio ANT+ ou un capteur de cadence externe. Sur la partie GNSS, deux scénarios: soit pas de GPS embarqué (comme par le passé), avec appui sur le smartphone pour la trace; soit un GPS L1 intégré, voire GNSS multibande L1/L5 sur un modèle “Pro”. Dans ce dernier cas, le bracelet pourrait enregistrer distance, allure instantanée/allure moyenne/allure au km, et exporter un fichier FIT vers Garmin Connect, Strava et TrainingPeaks. On resterait malgré tout sans carte topo, sans cartographie offline ni zoom cartographique, et probablement sans retour au point de départ type TracBack/Backtrack ni segments/heatmaps à l’écran. Mais une bascule “mode UltraTrac” ou “mode Multi-GNSS” simplifié, couplée à un track smoothing efficace, donnerait déjà une trace propre pour les footings. Pour l’autonomie, visez une semaine en suivi 24/7 avec HRV activé, plus un mode économie d’énergie pour prolonger le week-end d’ultra. La charge via clip de charge ou petite station de charge restera le standard; la compatibilité powerbank pendant l’enregistrement GNSS est moins prioritaire sur un bracelet. Enfin, côté connectivité, comptez sur le Bluetooth, l’ANT+ (ceinture cardio, Stryd, capteur de foulée), le Wi-Fi pour les mises à jour OTA et la synchronisation rapide; les notifications smartphone resteront pilotables, avec tactile verrouillable pour éviter les faux gestes sous la pluie (étanchéité 5ATM/10ATM indispensable). La musique intégrée/Spotify offline paraît peu probable, mais un contrôle de la musique du téléphone est réaliste. Quant aux paiements, Garmin Pay serait un différenciateur bienvenu face à des trackers orientés Apple Pay chez les concurrents.

  • Surveillez le type d’écran (transflectif vs AMOLED) et l’impact sur l’autonomie
  • Vérifiez la présence d’un altimètre baro et d’un GPS L1/L5 dual-band
  • Assurez la compatibilité ANT+ avec votre ceinture cardio/capteur de foulée
  • Regardez les métriques: VO2max, training load/effect, récupération recommandée

Si Garmin confirme ce retour en 2026, on pourrait tenir une formule gagnante pour les traileurs: un bracelet connecté qui veille, mesure et guide le quotidien (sommeil, stress, HRV, body battery), et une montre de trail dédiée qui navigue, trace et grimpe (carte topo, suivi d’itinéraire, ClimbPro, GNSS multibande). Entre les deux, des données qui circulent, des mises à jour OTA, et une stratégie claire: courir plus juste, récupérer mieux, et arriver plus frais sur la ligne de départ. À suivre de très près.

Nicolas Le Traileur

Nicolas Le Traileur

Nicolas Le Traileur est pratiquant régulier de trail et de course en nature. Il teste montres GPS, capteurs et équipements en conditions réelles, sur sentiers, en montagne et en sorties longues, avec une approche pragmatique centrée sur l’autonomie, la fiabilité et l’analyse des données. Son objectif : aider les coureurs à choisir des outils adaptés à leur pratique, sans marketing inutile, à partir d’un usage concret et mesuré.

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