Amazfit GTS 4: la montre fine qui coche les fonctions clés pour courir et randonner
L’écran attire l’oeil. Le poids sied au poignet. La GTS 4 vise le coureur qui veut une montre légère, lisible, et un GPS solide sans exploser le budget. On parle de sorties régulières, routes et sentiers roulants, avec un peu de dénivelé. Objectif simple. Suivre l’allure. Garder un cardio propre. Enregistrer une trace fiable. Et rentrer avec des données utiles.
La Amazfit GTS 4 tourne sous Zepp OS. Interface fluide. Widgets clairs. Elle n’est pas une montre d’ultra. Mais elle couvre l’essentiel. GPS précis. Cardio optique à niveau. Navigation basique mais exploitable. Musique embarquée et appels Bluetooth en bonus. Pour beaucoup de runners, ça suffit largement. Pour les autres, ça peut faire montre du quotidien et partenaire des séances tempo.
Écran, design, confort: pensée pour courir léger
Lisibilité et confort en mouvement
Le boîtier est fin. Le châssis en alliage d’alu tient bien. Le bracelet silicone ne colle pas trop. Sur un footing, ça ne bouge pas. L’écran AMOLED de 1,75 pouce est net. Couleurs vives. Luminosité élevée. Même en plein midi, on lit l’allure sans plisser. Le format rectangulaire aide. Trois champs bien visibles sur un écran. Allure. Distance. Cardio. On jette un coup d’œil. On relance. C’est l’idée.
Le tactile répond vite. Le bouton latéral gère le retour et un raccourci. On peut poser une vibration franche sur chaque tour automatique. Sur sentier, la montre reste stable. Pas de masse qui tire. Le poids plume rassure les poignets fins. Pour un 10 km ou un trail court, c’est appréciable.
GPS, cardio, sport: l’essentiel pour l’allure et la trace
Positionnement multi-band et stabilité de trace
La GTS 4 capte plusieurs systèmes GNSS. Le mode haut de gamme active le double signal et stabilise la trace près des bâtiments et sous couvert. En forêt, les décrochages sont rares. Les virages serrés ne zigzaguent pas trop. Sur piste, la distance cumulée colle bien. Pour du fractionné, l’allure instantanée réagit vite. On peut choisir le mode GPS éco pour économiser la batterie sur rando longue. Dans ce cas, l’allure lisse un peu. Rien de choquant pour de la rando.

Cardio optique fiable pour le tempo
Le capteur BioTracker dernière génération lit bien les variations. Sur endurance fondamentale, c’est stable. En côtes, les pics suivent la relance sans gros retard. En sprint très court, il y a un léger délai. Classique pour de l’optique. Le maintien au poignet compte. Serrez un cran de plus sur les intervalles. Le couplage avec une ceinture Bluetooth reste possible si besoin de précision maximale.
Profils sportifs et métriques utiles
Les profils course, trail, rando, vélo et muscu sont là. On lance une session en deux gestes. Les écrans de données se personnalisent. Allure au tour. Cadence. Dénivelé positif. Tout s’affiche proprement. Les alertes d’allure et de fréquence cardiaque aident à tenir le plan. L’autopause fonctionne bien en urbain. L’algorithme interne calcule VO2max, charge d’entraînement et temps de récupération. Rien de gadget. Ça guide l’enchaînement des séances. Les programmes d’entraînement sont simples à créer dans l’app Zepp. On pousse sur la montre. On exécute. Ça roule.
La détection automatique de mouvements en muscu reconnaît pas mal d’exercices. Pour le coureur, c’est secondaire mais pratique en renfo. En course, le tour manuel reste assignable au bouton. Les vibrations sont nettes à chaque lap. Les pauses ravito se gèrent vite. On repart sans passer par dix menus.
Amazfit GTS 4: écran rectangulaire léger, GNSS solide, musique et appels, idéale pour route et trail court.
Amazfit GTR 4: même fonctions, boîtier rond plus endurant, plus lourde, meilleure pour sorties longues.
Coros Pace 3: plus orientée perf, autonomie GPS supérieure, moins smart, plus technique pour l’entraînement.
La navigation par itinéraire est disponible. On importe un GPX via Zepp. On suit un fil d’Ariane avec alertes hors trace. Le retour au départ rassure si on s’égare. Il n’y a pas de carto détaillée. Pas de fond de carte. Mais pour suivre une trace simple, ça fait le job. Sur un 25 km vallonné, c’est suffisant si le tracé a été préparé proprement.
Autonomie, musique, fonctions smart: bonus utiles sur le terrain
Autonomie réaliste et modes d’économie
En usage mixte, compte cinq à huit jours. Notifications, deux à trois activités suivies, sommeil. Avec le GPS en mode précision, la réserve tourne autour d’une grosse sortie longue ou deux moyennes. On vise environ seize à vingt heures selon réglages. Le mode éco prolonge en rando. L’écran always-on consomme. On peut le couper pendant l’entraînement. La charge est rapide. On repart vite pour la prochaine sortie.
Musique embarquée et appels Bluetooth
La montre stocke des morceaux. On synchronise via Zepp. On connecte des écouteurs Bluetooth. On part léger sans téléphone. Pratique pour les tempos et les allures spécifiques. Le lecteur se contrôle en un geste. Les appels Bluetooth fonctionnent bien. Le micro est correct à allure modérée. Utile pour prévenir au ravito sans sortir le smartphone. L’assistant vocal est présent. Les commandes simples répondent. Rien d’exotique. Juste l’essentiel.
Sommeil, stress, récupération
Le suivi du sommeil est propre. Les phases se calent avec cohérence. La variabilité de la fréquence cardiaque donne une tendance de récupération. Pas une vérité absolue. Une ligne de conduite. Le widget d’état de préparation évite de surcharger après une séance dure. Les recommandations d’entrainement restent prudentes. On garde son bon sens de coureur. On ajuste selon la sensation de jambes.
L’appli Zepp est claire. La synchro Strava est directe. On envoie ses sorties en un instant. Les segments apparaissent côté Strava comme d’habitude. Pas de plan d’entraînement très avancé type marathon avec affûtage fin. Mais les blocs d’intervalles se construisent vite. Pour progresser sur 5 km, 10 km et trail court, c’est suffisant.
Envie de vérifier le prix ou les couleurs dispo. Le lien est ici. Voir la Amazfit GTS 4. L’offre varie souvent. Ça vaut le clic.
💪 Points forts:Écran net et lisible en plein soleil. GPS stable avec mode haute précision utile en ville et sous bois. Poids léger et confort au top sur sortie longue. Musique intégrée et appels Bluetooth pratiques. Synchronisation Strava simple. Prix souvent agressif au regard des fonctions.
⚠️ À noter:Pas de cartographie détaillée. Autonomie GPS correcte mais pas pensée pour l’ultra. Fonctions d’entraînement moins poussées que chez les spécialistes de la perf. Paiement sans contact absent selon région. Capteur cardio optique perfectible sur sprints très courts, préférer une ceinture pour la piste.
Conclusion
La Amazfit GTS 4 joue la carte du concret. Une trace GPS propre. Un cardio sérieux. Un écran parfait pour lire l’allure. La navigation par fil suffit pour suivre un GPX simple. L’autonomie couvre la semaine active et les sorties longues du week-end. Si vous visez l’ultra en montagne avec carto et métriques poussées, regardez plus haut. Si vous voulez une montre légère, fiable, agréable au quotidien et capable de suivre vos séances, la GTS 4 remplit le contrat. Simple. Efficace. Et souvent bien placée niveau prix. C’est une compagne de terrain qui ne complique pas l’entraînement et qui sait se faire oublier une fois la montre serrée.
