Suunto Vertical 2 : la montre des traileurs qui ne veulent plus recharger

Fini le stress de la jauge rouge au col. La Suunto Vertical 2 pousse l’autonomie à un niveau qui change la façon de préparer un ultra. Plus de 90 heures en GPS double fréquence. Recharge solaire qui grappille des heures au fil des étapes. Gestion d’énergie qui s’adapte à ton terrain. C’est la promesse. Et sur le terrain, elle tient.

Sur une traversée de plusieurs jours, tu n’as pas envie de chasser la prise secteur dans un refuge. Tu veux verrouiller la trace, garder la carto, enregistrer chaque dénivelé et rentrer avec la montre encore vivante. Cette Suunto parle à ceux qui s’alignent sur l’UTMB, le 360º The Challenge, les raids où l’on dort peu et on bouge tout le temps. Elle parle aux expés où le soleil est ta prise électrique.

90 h en double fréquence: précision maxi, zéro angoisse batterie

La double fréquence capte les satellites sur deux bandes. En clair, moins de dérives sous forêt, en vallon encaissé, entre barres rocheuses. Chez Suunto, ça veut dire des traces propres sans zigzag inutile. Le tout pendant plus de 90 heures annoncées. C’est le cœur de la Vertical 2. Tu peux lancer une course longue, garder la précision maximale, et ne pas basculer en mode dégradé au petit matin du deuxième jour.

Sur un UTMB mené sans bâcler les pauses, tu passes la ligne avec de la marge. Pour un 360º The Challenge qui flirte avec trois jours en montagne, tu construis ta stratégie autour de cette endurance. Une nuit complète sous météo froide ne flingue pas la batterie. Deux départs au lever du soleil s’enchaînent sans recharge. La montre encaisse.

La gestion d’énergie fait la différence. Tu règles le profil d’autonomie avant de partir. Tu sais ce que coûtent la carto, la rétroéclairage, les alertes. Tu bascules un widget, tu gagnes des heures. Tu gardes la double fréquence pour les sections techniques et tu passes en enregistrement optimisé sur piste roulante. La montre te guide, affiche l’estimation de fin, te prévient quand activer un mode plus sobre. Tu restes maître du jeu.

Exemple concret. Trace intégrale chargée, profil alti actif, alertes d’allure désactivées pour économiser. Deux nuits sur le torse du sac, la montre logée au poignet sous la manche. Le lendemain, tu remontes le rétroéclairage au crépuscule, la jauge ne panique pas. C’est ce scénario que Suunto vise avec la Vertical 2. Pas une promesse marketing, un protocole d’ultra taillé pour la montagne.

Solaire et profils d’économie: recharger en avançant

La recharge solaire n’est pas un gadget. Sur un trek en altitude, ciel dégagé, la marge quotidienne s’accumule. Chaque étape ajoute des minutes utiles. Sur un ultra estival, l’écran capte, tu prolonges le mode haute précision sans y penser. La magie, c’est l’ensemble. Solaire plus profils d’économie. Tu ajustes sans casser ton suivi. Tu coupes le poignet à la montée, tu rallumes au sommet, la montre ne bronche pas.

La Vertical 2 affiche les gains solaires, l’autonomie restante et la tendance. Tu sais si ta stratégie paie. Tu t’arrêtes pour un bivouac, la montre continue de boire la lumière. Pas besoin d’un powerbank à chaque refuge. L’énergie devient un paramètre de course comme l’hydratation. Tu l’intègres à tes décisions. Tu adaptes la luminosité, la précision GNSS, la fréquence des enregistrements cardio. Suunto te laisse régler fin, sans perdre la fiabilité du track.

Carto et capteurs au service des longues sorties

La carte au poignet rassure quand la tête est lourde après 25 heures. Tu zoomes sur un carrefour, tu vérifies un sentier qui plonge dans la forêt. Le guidage turn-by-turn réduit les erreurs. L’altimètre baro te donne un dénivelé restant crédible. Le capteur de pression filtre les rafales. La boussole reste stable quand tu t’arrêtes. En montagne, ces détails évitent les aller-retours parasites qui grignotent des pourcentages de batterie et des kilomètres dans la tête.

Sur terrain mixte, la double fréquence épaule la carto. Tu longes une falaise, la trace reste collée. Tu passes un tunnel court, la montre recolle sans ruinage de la courbe. L’intérêt n’est pas le bling. C’est la cohérence du fichier à l’arrivée. Tu as le récit complet de ton ultra sans trous. Tu peux analyser après coup tes sections. Tu sais ce que tu as payé en énergie à chaque décision. Tu progresses pour la suite.

Pour qui et pourquoi maintenant

Si tu vises un 100 miles en montagne, la Vertical 2 coche les cases. Zéro compromis entre précision et endurance. Si tu pars sur une HRP, un GR20 non-stop, un raid à ski avec approche longue, tu veux une montre qui n’oblige pas à planifier les prises. Ici, tu planifies ta course, pas la batterie. Les profils d’activité couvrent trail, rando, ski-alpi, trek. Tu retrouves tes métriques clés dans l’app Suunto, tu synchronises tes itinéraires et tu pars. Simple et robuste.

Si tu viens d’une montre qui t’impose un câble à chaque sortie de plus de 12 heures, l’écart est net. Moins de mental consacré à la techno, plus au rythme, au manger, au chaud. Et si tu alternes boulot et montagne, cette autonomie avale aussi la routine. Une semaine de commuting sportif et un long week-end alpi passent sans chargeur. Tu gardes la montre au poignet, point.

Face aux autres, le positionnement est clair. L’Enduro 2 garde une place avec son écosystème garni, mais son poids et son tarif piquent. La Vertix 2 reste une valeur sûre des gros terrains, mais la Vertical 2 reprend l’avantage côté solaire plus gestion fine et carto soignée. Si ton critère numéro un est l’autonomie avec précision GNSS haute, la Suunto est la carte à jouer.

Sur un retour de course, plusieurs traileurs racontent la même histoire. UTMB terminé en suivant la trace officielle, double fréquence active, encore du pourcentage pour la nav post-arrivée. Sur le 360º The Challenge, la stratégie solaire a sauvé la donne lors d’une journée sans accès au refuge. Ce sont des cas concrets. L’autonomie n’est plus un frein. Tu peux te concentrer sur l’effort, pas sur la prise.

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Conclusion

La Suunto Vertical 2 cible une chose et elle le fait bien. Tenir, longtemps, sans lâcher la précision. La double fréquence tient la ligne. Le solaire étire la partie. Les profils d’économie donnent les clés pour piloter l’autonomie sans dégrader l’expérience. Pour l’ultra, l’expé, les traversées de plusieurs jours, c’est un atout réel. Tu coupes le cordon avec la prise. Tu cours, tu marches, tu dors un peu, tu repars. La montre suit.

Si ton prochain dossard dit montagne, heures noires et traces fines, c’est le moment de passer à une montre pensée pour ça. La Vertical 2 est ta partenaire silencieuse. Elle garde l’énergie, tu gardes le cap.

*Données issues des fiches techniques officielles Suunto, Garmin, Coros et Apple (2025).
Les valeurs peuvent varier selon la luminosité, la température et le mode GNSS utilisé.