Garmin Forerunner 965 : l’AMOLED qui ne lâche jamais

Écran qui claque et le GPS à la précision complète. La Forerunner vise les sorties techniques, les ultras sans se perdre dans les menus. On la passe au poignet, on part. Elle promet la précision en forêt, la lisibilité en plein soleil, l’endurance pour la longue distance. C’est ce que les traileurs demandent.

Boîtier léger, lunette titane, boutons fiables sous la pluie. La 965 ne joue pas la démo, elle déroule. Carto couleur intégrée, GNSS multibande, algos d’entraînement avancés. Le tout sur un AMOLED 1,4″ net et contrasté. Pas besoin de plisser les yeux au sommet, les infos sont là, lisibles, rapides à lire en action.

Écran AMOLED et robustesse : lisible en crête, robuste en pierrier

L’écran 1,4″ AMOLED affiche 454 x 454 px. Contraste fort. Chiffres nets, champs clairs, couleurs franches. Sur single rapide ou en montée raide, un coup d’œil suffit. Mode Always-On possible pour garder l’affichage visible sans geste de poignet. Luminosité auto efficace en sous-bois puis plein soleil. Le tactile sert au zoom sur la carte et au défilement rapide, mais les cinq boutons restent prioritaires quand ça secoue ou quand les mains sont humides.

La lunette en titane limite le poids et encaisse. Verre Corning Gorilla Glass 3 pour la clarté et la résistance aux rayures du quotidien. Boîtier autour de 47 mm, épaisseur contenue, environ 53 g sur la balance. Au poignet, la 965 reste stable grâce au bracelet silicone. Sur longue durée, pas de points durs si on ajuste bien pour le cardio. Étanchéité 5 ATM, bassin et pluie sans stress.

GPS multibande et carto: précision en forêt, sérénité de nuit

La Forerunner 965 embarque le GNSS multibande. Elle accroche vite. Elle tient la trace sur crêtes minérales, vallons encaissés, sous couvert dense. Le mode SatIQ ajuste la précision à la volée pour économiser la batterie quand le ciel est ouvert, puis renforce le signal dans les zones compliquées. Résultat concret en trail: trajectoires propres, distance et D+ cohérents, moins de zigzags parasites en zigzaguant entre les sapins.

Cartographie mondiale couleur intégrée selon région. Relief, chemins, toponymes. On charge un GPX dans Garmin Connect, on synchronise, on part. Turn-by-turn, NextFork qui indique la prochaine bifurcation, Up Ahead pour les points clés du parcours. ClimbPro affiche les montées à venir, avec profil, reste et pente. En course de nuit, l’écran AMOLED avec thème sombre donne un guidage clair sans éblouir. Le combo boutons + tactile aide à zoomer vite sur une zone, puis revenir aux champs de données sans perdre le fil.

Le compas, l’altimètre baro et le gyroscope stabilisent l’expérience. L’altimètre limite les délires de D+ quand la météo se charge. La 965 gère le retour au départ, les coordonnées et l’itinéraire à la volée si on change d’option au milieu d’une reco. Sur sentier inconnu, c’est rassurant.

Autonomie et endurance: prêt pour l’ultra ?

En montre connectée, on tient jusqu’à environ 23 jours selon usage. En GPS seul, la 965 annonce jusqu’à 31 heures. En multibande, on reste solide autour de 19 heures. Avec musique et Bluetooth, ça baisse, logique, mais suffisant pour un trail long si on gère l’éclairage de l’écran et le mode GPS. Les chiffres dépendent du terrain, des pauses, de la température. Mais la marge est là pour un 100 km bien mené.

Le mode SatIQ est l’allié discret qui grignote moins de batterie sur pistes ouvertes. On peut couper l’Always-On sur l’AMOLED et garder une gestuelle d’activation pour gagner encore. En montagne, le passage en économie sur les sections faciles prolonge. Le câble de charge propriétaire est le même que les dernières Garmin. On branche au ravito si besoin, ça reprend vite. Le suivi en continu de la FC reste propre sans dérive excessive qui plomberait l’autonomie.

Entraînement, capteurs, vie connectée: le pack complet pour progresser

Capteur cardio optique précis au quotidien, stable sur la plupart des sorties. Sur fractionné violent, une ceinture reste la référence, mais la 965 tient bien avec un bon serrage. Statut de variabilité de la FC pour suivre la récupération. Training Readiness qui agrège sommeil, charge et stress. On lit l’état du jour le matin, on ajuste. Le rapport matinal donne météo, calendrier et récupération, utile avant de chausser au petit jour.

Les scores Hill Score et Endurance Score suivent la progression spécifique trail. Ils aident à visualiser le moteur dans les montées et la résistance longue. PacePro calcule les allures en fonction du profil. Stamina indique ce qu’il reste sous le pied en temps réel. Garmin Coach pour planifier, ou charge d’entraînement pour équilibrer intensités. VO2 Max, prédicteur de perf, segments Strava en live si on aime courir à la carotte. On voit vite les tendances, on corrige avant de se cramer.

La partie navigation se marie bien avec l’entraînement. ClimbPro sur une séance en côte, c’est clair. On place des waypoints « ravito » et « eau » et on surveille. Les champs de données se personnalisent en quelques pressions. Trois ou quatre écrans, pas plus, lisibles, c’est l’idéal en course. Les vibrations sont nettes, on ne loupe pas un tour ou un point de bifurcation.

Côté connecté, stockage musique et playlists offline avec Spotify, Deezer ou Amazon Music. On part léger, écouteurs appairés, pas de smartphone. Garmin Pay pour un café après la reco. Notifications filtrées pour ne garder que l’essentiel. Détection d’incident et LiveTrack rassurent quand on part en solo dans le brouillard. Le tout reste fluide. L’AMOLED rend l’interface plus agréable, mais la montre reste d’abord un outil d’effort.

Garmin Connect centralise. Création de parcours, segments, analyse de charge, widgets santé. Synchronisation rapide en Wi-Fi. Les widgets utiles restent ceux qu’on lit vraiment. Sommeil, Body Battery, météo du départ. Le reste doit rester au service du terrain. Sur la 965, c’est le cas. On lance l’activité, on court, on lit l’essentiel, on s’oriente si besoin, point.

Pour qui ?

Pour le traileur qui veut un écran très lisible, la carto intégrée et la précision GNSS en terrain exigeant. Pour ceux qui préparent du long et veulent des métriques utiles sans se noyer. Pour les coureurs route qui passent au trail et cherchent une montre unique pour tout faire. Si on veut un look plus outdoor massif, on vise Epix ou Fenix. Si on veut économiser, la 955 reste une valeur sûre avec un écran différent.

La Forerunner 965 coche les cases du trail moderne. Écran lisible en mouvement. GPS solide en forêt. Carto claire de jour comme de nuit. Algorithmes d’entraînement qui aident à planifier sans surcharger la tête. Autonomie cohérente pour du long. Elle tient le tempo des ultras sans chichi et c’est bien ce qu’on lui demande.