Amazfit GTR 4: la montre GPS polyvalente qui tient la distance en
Tu une montre qui suit forêt, qui affiche au soleil, et qui te lâche pas après un long D+? La Amazfit GTR 4 coche pas mal de cases. Look classique, écran AMOLED qui claque, GPS double bande, autonomie solide. Le tout à un prix qui ne fait pas grimacer.
Ce n’est pas une Fenix ni une bête hardcore d’ultra. Mais pour la majorité des sorties trail, route, rando et salle, elle envoie l’essentiel. Elle tient la ligne sur un 30 km en forêt, grimpe sans broncher, et bascule sans friction entre sport et usages du quotidien. Voilà le tableau.
GPS double bande utile en forêt et sur crêtes?
Réception GNSS et précision sur sentier
La GTR 4 embarque un GPS double bande avec antenne optimisée. Sur le terrain, ça se sent. En forêt dense, la trace reste propre. Moins d’angles droits fantômes, moins de zigzags près des falaises. En urbain, le multi-bandes limite les décalages entre hautes tours. Sur crêtes dégagées, c’est nickel. En single serré sous sapins, ça peut lisser un peu dans les épingles, mais rien de dramatique pour l’allure moyenne. Pour du fractionné en sous-bois, l’allure instantanée reste exploitable. Tu peux courir à la sensation sans te battre avec la montre.
Tu as un baromètre et une boussole. Les infos d’altitude se calent correctement sur une sortie avec du D+. L’étalonnage auto fait le job, sinon tu ajustes au départ si tu connais l’altitude du parking. Pour la nav, on reste sur du fil d’Ariane. Tu importes un GPX via l’app Zepp. Tu suis la trace, demi-tour possible, alertes hors trace. Pas de cartographie détaillée. Ça suffit pour suivre un balisage ou une reco. Pour de la micro-navigation hors sentier, on touche les limites. Mais pour retrouver un col ou un ravito, c’est clair et rapide à l’écran.
Profils sport, métriques et entraînement
Plus de 150 modes. Le trail, la course, la rando, le vélo, la piste, la salle, tout y est. Les métriques clés sont là: distance, D+, allure, FC, cadence, longueur de foulée, training load, VO2max estimé. Les algos maison PeakBeats donnent une charge d’entraînement et un temps de récup. C’est simple à lire post-sortie. Tu peux créer des séances d’intervalles et des objectifs de zone. Reconnaissance auto de mouvements en musculation, pratique pour le circuit. Sync Strava sans friction, tu retrouves la sortie aussitôt dans ton flux.
💪 Points forts:GPS double bande correct en forêt, écran AMOLED ultra lisible, autonomie solide pour les sorties longues, profils sport complets, import GPX simple, appels Bluetooth et musique intégrée pour courir léger, tarif maîtrisé pour ce niveau de fonctions.
⚠️ À noter:Pas de cartographie plein écran, cardio poignet qui peut sous-estimer sur fractionné très court, métriques d’entraînement moins poussées que chez Garmin/Coros, écosystème Zepp correct mais moins abouti pour la planification long terme.
Autonomie, capteurs santé et fonctions smart: ta routine coureur
Autonomie réaliste en sortie et au quotidien
La batterie tient. Compte environ deux semaines en usage mixte avec notifications et quelques séances. En GPS, tu vises facilement la journée de course en mode standard. En double bande, on tourne autour d’une grosse vingtaine d’heures selon écran et musique. Pour un 50 km montagne avec D+, c’est large. En rando sur deux jours, tu gères avec un mode GPS plus économe. L’AOD coûte, mais l’écran lisse même soleil au zénith. Tu choisis. Le chargeur magnétique accroche vite, 1h30 environ pour repartir plein pot.
Cardio, SpO2, sommeil: suivi simple et efficace
Capteur PPG BioTracker de dernière génération. Le cardio poignet est stable sur endurance fondamentale et tempo. Sur des répétitions courtes, ça lag un peu, classique. Pour affiner, on associe une ceinture Bluetooth. L’oxygénation SpO2 ponctuelle ou auto en altitude donne un repère. Le sommeil est détaillé, avec phases et respiration. Ça te montre l’impact d’un gros bloc de D+ sur la récup. Les scores restent des indicateurs. Tu t’en sers pour calibrer la semaine, pas pour dicter chaque séance.
Musique, appels, assistants: courir léger
La GTR 4 intègre de la mémoire pour la musique. Tu charges des playlists, tu connectes des écouteurs, tu pars sans téléphone. Contrôle Spotify depuis le poignet si le smartphone est là. Le micro et le haut-parleur gèrent les appels Bluetooth. Pratique au boulot ou en voiture. Alexa répond quand le téléphone est connecté. Des commandes vocales hors ligne couvertes pour lancer un mode sport ou un timer. Les petites applis Zepp OS ajoutent des outils utiles: météo, boussole, minuteur de course, calcul de rythme. C’est fluide, sans usine à gaz.
Amazfit GTR 4: GPS double bande, écran AMOLED, autonomie solide, excellent rapport fonctions/prix.
Amazfit GTS 4: mêmes fonctions dans un boîtier plus plat et plus léger, écran rectangulaire, moins présent au poignet.
Coros Pace 3: plus orientée performance, autonomie GPS encore plus longue, carto simple dispo, moins smart au quotidien.
Confort, design et ergonomie: pensée pour la sortie longue
Boîtier 46 mm, écran 1,43”, visibilité top
Le format 46 mm passe bien sur la plupart des poignets. La lunette fine garde un look classique. L’écran AMOLED 1,43 pouce est net, contrasté, lisible plein soleil. Always-On optionnel avec de jolis cadrans. Le boîtier est léger, on l’oublie sur un 20 km. Bracelet 22 mm à pompe rapide, tu passes du silicone à un nylon respirant en deux secondes. Étanchéité 5 ATM, tu traverses un torrent sans réfléchir.
Boutons, UI et réglages
Deux boutons. Une couronne rotative avec retour haptique agréable, un bouton secondaire pour l’accès sport. La navigation est directe. De haut en bas pour les raccourcis, gauche droite pour les widgets. L’écran de séance est personnalisable. Tu choisis les champs. Tu poses l’essentiel: allure, D+, FC, temps. Les alertes vibrent franc, tu sens le signal dans le vent et le froid. L’app Zepp centralise. Sync rapide, graphiques lisibles, export Strava d’un tap. Tu règles les auto-laps, tu ajoutes des écrans, tu importes un GPX. C’est carré.
Robustesse et usages du quotidien
Verre trempé avec revêtement anti-traces. Le boîtier encaisse la vie de tous les jours. Pas une montre d’alpinisme, mais pour l’entraînement, c’est rassurant. Notifications propres, réponses rapides avec modèles. Paiement sans contact absent sur la plupart des régions, pas bloquant pour la course. Tu gères tes journées, tu lances un timer de cuisson, tu pars courir. Elle fait le lien sans vampiriser ton temps.
Pour qui, pourquoi
Tu cours trois à quatre fois par semaine, tu fais du trail le week-end, tu veux une montre qui suit la trace et ton charge sans prise de tête. La GTR 4 est parfaite. Tu veux un coach digital hyper pointu, de la carto riche, des métriques de dynamique avancée pour préparer un ultra technique? Tu regardes plus haut de gamme. Entre les deux, la GTR 4 tape juste. Elle simplifie la vie. Elle t’aide à sortir plus souvent. Et c’est ça qui fait progresser.
Conclusion
La Amazfit GTR 4 réussit son mix: GPS double bande fiable, autonomie qui rassure, écran top, fonctions sport complètes, et des bonus smart qui comptent au quotidien. Oui, il manque la carto, et le cardio poignet reste celui d’une montre grand public. Mais pour le prix, l’équilibre est excellent. Pour du trail régulier, de la rando, de la route et des blocs en salle, elle coche les cases essentielles. Tu appuies, tu cours, tu profites. Mission remplie.
